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Pour ce second séjour de l’année, je suis monté en début de semaine avec Raphaël Jiménez (Jimmy pour les intimes…) avec lequel nous avons effectué quelques travaux de maintenances sur la lunette L1 de CLIMSO.
Jimmy et Patmul intervention sur le chassis de L1
L1 remontée sur CLIMSO avec son moteur de mise au point
J’ai terminé le séjour en compagnie de Philippe GARCELON avec lequel, en dehors de l’astronomie bien évidemment,je partage la passion de la photo.
Quelques images, toujours un peu magiques, prises lors de ce dernier séjour
Au 2 mètres après le coucher de soleil du 22/06/2012
Le coucher du 23/06/2012
Le banc du bout du monde, colonne de Soleil et mer de nuages
Quand les nuages s'en mêlent le fantomatique n'est pas loin
Une gizène du trèfle est montée prendre ses quartier d'été
Et toujours des couleurs fabuleuses
I y a eu aussi quelques levers de Soleil très esthétiques
Mais vous ne pensiez tout de même pas que j'allais redescendre sans
rayons verts???
En voici quelques exemplaires. Nous n'en avons pas vu à l'oeil nu, mais il y en avait pas mal de très faibles sur les images réalisées.
Encore un séjour ou on ne dort pas beaucoup (solstice d'été oblige), mais ou l'on en prend plein les yeux, pour peu que l'on prenne la peine de regarder.
Merci à Philippe GARCELON
Dont vous pouvez voir les Photos sur le lien suivant
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Ce matin un peu de Soleil,et la visite de mon camarade Dominique, donc j'ouvre le Lézard pour une petite observation des groupes de taches du moment...
..puis, histoire de se distraire, petite observation du croissant de Lune et de Jupiter. Un peu faible et avec beaucoup de turbulence pour les imager correctement. Par contre le fin crossant de Vénus pète bien sur le bleu du ciel.
Images réalisées à la webcam N&B pour le Soleil derrière la Scopos (66/400) + Barlow X2 et couleur pour Vénus au foyer du LX90. le tout traité vite fait sous Registax4
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Enfin un temps de saison j'en profite pour tirer le portrait de notre étoile qui presente de bien jolie taches de rousseurs
Les groupes de taches 1504, 1505, 1506, 1507 et 1508
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Un peu de fraîcheur pour changer. Voici un petit florilège de ce qui rend notre jardin agréable au sortir de l'hiver.
Les ancolies
les iris jaunes
Il y a aussi les habitants
Araignée pour l'iris blanc
ou sauterelle pour les Mufliers jaunes
Ou ceux qui viennent au ravitaillement
Là dans les campanules
Ou ici dans les Lupins
Des Crocus
Des Fuschias
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Avec Pierre (un de mes camarades de jeux) nous avons opté pour une nuit dans les montagnes à vaches pour observer notre second transit de Vénus devant le Soleil.
Nous avions déjà observé et photographié le premier en juin 2004 depuis les terrasses du Pic du Midi (vous pouvez voir toute cette aventure et mes images de ce transit en cliquant sur ce lien PatmulAstro)
Nous ne voulions pas rater ce nouveau rendez vous, sachant que nous n’avons aucune chance d’assister au prochain qui se déroulera en 2117.
Pour mettre toutes les chances de notre coté, et surtout pour tenter d’avoir le plus de temps possible d’observation, nous avons décidé de prendre de l’altitude pour cette observation. Depuis un moment Pierre voulait que l’on monte observer à Lazerque 1350m d’altitude, vue sur la plaine et horizon nord – est garanti.
Donc le 25 Mai nous partons en repérage, pour voir si nous pouvons monter avec la PatAstroMobil jusqu’en haut. Pas de souci, nous en profitons même pour monter jusqu’au pic de Lescuret (à pied bien sur…).
Deux constats, pas de vache et les asphodèles commencent seulement à s’ouvrir. Ce qui sera bien différent à notre retour.
Le 5 juin vers 14h30 je passe chercher Pierre et chargés de nos instruments, nos duvets et d’un ravitaillement à faire pleurer nos cardiologues respectifs nous prenons la route, direction Lazerque. Le fourgon montera sans problème les 15 Km de piste forestière séparant Arudy du point d’observation que nous avions choisi.
A peine arrivé Pierre commence par délimiter le parc à buffle et pose la cl ôture…. Et oui, si depuis notre dernière visite de repérage, les asphodèles se sont ouvertes, les estivantes cornues ont pris leurs quartiers d’été. Il nous a donc fallu protéger notre campement, mais surtout notre matériel d’un éventuel excès de curiosité maladroit de nos voisines.
Une fois installés, assez confortablement il faut le dire, nous profitons du paysage avec vue imprenable sur la plaine et Pau (aux jumelles, on voit même la coupole de Pierre)...
...sur les montagnes et sur le Pic du Midi de Bigorre.
Le matériel est installé et pour patienter nous cassons une petite croûte (pas de photos, nous étions vraiment trop occupés et il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas) Apéro au côte du Rhône, chips et chorizo, soupe de légumes, saucisses confites lentilles, fromage et café accompagnés de madeleines espagnoles…. Ha ! Ben, faut ce qu’il faut pour tenir la nuit.
Pendant ce temps un cousin tombe amoureux de mon pied photo et les nuages éclairés par le couchant se donnent en spectacle.
La nuit arrivée nous observons un peu Saturne, M13, M4...
...en attendant la sortie de la Lune qui joue à cache-cache avec les nuages.
Puis nous passons très vite, après avoir verrouillé nos réglage pour le transit, à d’autres prises de vues plus esthétiques qu’astronomiques.
Nous nous couchons vers 1heure du matin en programmant le réveil pour 4h45. Je ferais une petite sortie vers 2h30 pour chasser nos voisines cornues un peu curieuses, craignant pour le matos resté en station à l’extérieur.
A l’heure prévue nous nous levons et là, nous sommes un peu dépités par le spectacle, même si les nuages peuvent être propices à la réalisation de belles photos, nous, nous réalisons que l’observation du transit est largement compromise, et que notre pari de prendre de l’altitude et de passer une nuit dehors ne serra pas forcement le meilleur choix.
Donc, en attendant on se prend un bon petit casse croûte (café au lait, brioche) pour patienter tout en scrutant le ciel au jumelles dans le 60° NE dans l’espoir d’entrevoir quelque chose et en tirant le portait de la lune quipart se coucher.
Puis Pierre déclare « je crois que c’est le Soleil que l’on voit entre les nuages » ; J’attrape le D80 équipé du 18/200 je pointe, et je shoote. Effectivement, c’est bien lui.
L’image est un peu saturée, je pousse la vitesse au max 4000ème et je shoote à nouveau, contrôle rapide sur l’écran de l’appareil, oui, Vénus est bien visible mais vu l’heure, on est pas loin du 3ème contact.
J’oublie tous les préparatifs, et je mitraille comme pour un rayon vert.
Mais déjà le haut du Soleil disparaît dans les nuages entraînant Vénus avec lui. C’est terminé pour nous, il ne nous reste plus qu’à ranger le matériel et à reprendre le chemin du retour, avec, je dois l’avouer, un certain sentiment de fierté d’avoir réussi à photographier les deux seuls passages devant le Soleil que Vénus nous aura offert pendant notre courte vie.
Rendez vous le 9 mai 2016 pour le transit de Mercure
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